NOTE DE PROBLEMATIQUE
NOM: ROCHE PRENOM: REMI N°: 15182
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OPTIONNELS SUIVIS: ?
TITRE provisoire ou possible DE LA RECHERCHE:

BIM et pratiques d’agences

THEME OU SUJET GENERAL:

Etude de la mise en pratique du BIM en agences d’architecture en France

SITUATION DU SUJET / des références: 1) état de l’art du le thème ou le sujet, 2) catégorisation des approches et connaissances développées sur le sujet, 3) identification d’une absence de questionnement, 4) Positionnement et délimitation de son sujet dans le champ des idées.

Après un premier tournant majeur dans la production d’Architecture amené par le numérique avec des outils, d’abord 2D puis 3D, il semble aujourd’hui que le monde de la construction s’apprête à franchir une nouvelle dimension.

Par souci de coordination, d’économie et par les préoccupations écologiques, la maquette numérique se veut le modèle pragmatique régissant les processus de production et de gestion des données de construction tout au long des phases de conception, étude, construction et exploitation voire démolition d’un bâtiment.
Cette outil numérique est appelé BIM.

Tout d’abord, il est essentiel de comprendre ce que c’est que le BIM. Le BIM, ou – Building Information Modeling – est un nouveau processus de travail qui permet à l’ensemble des acteurs du marché de la construction de mieux communiquer entre eux au travers de ce que l’on appelle une “maquette numérique”. La maquette numérique est en effet un modèle 3D du bâtiment ou structure à construire. Cette maquette contient des composants “intelligents” (des objets 3D représentants des portes, des fenêtres, des revêtements de sol, etc.) qui contiennent des informations essentielles. Par exemple, une fenêtre contiendra non seulement toutes ses dimensions possibles en fonction du ratio  longueur / hauteur pouvant être fabriquées mais aussi son poids, ses couleurs, ses matériaux, les coordonnées et logo du fabricant, les normes (NF, CE) les performances thermiques etc.

Une des conséquences principales de ce processus BIM, et qu’il est important d’intégrer dans l’appréhension de la mutation d’une agence, se situe dans la modification des séquences de travail.

Avant le BIM et dans un processus classique, le travail est séquentiel : l’architecte commence à faire une esquisse seul, puis demande aux bureaux d’études de travailler sur les fonds de plans qu’il aura dessinés en 2D. Les bureaux d’étude saisissent ensuite leurs éléments et produisent leurs propres documents, qui viennent s’ajouter à ceux de l’architecte.

Puis l’architecte opère une synthèse, et on recommence. A chaque fois, il y a ressaisie, avec risque d’erreur, de perte d’information, d’incompréhension, et également le fait que les bureaux d’études ne puissent pas apporter d’idées intéressantes, car ils sont suiveurs, et ont une navigation limitée dans le projet.

Avec le BIM, tout est différent avec un processus simultané et partagé; et c’est la raison pour laquelle apparaît une nouvelle fonction essentielle, celle de BIM Manager. Et c’est là qu’il est question d’interopérabilité, puisque chacun doit être en mesure d’accéder aux éléments produits par ses partenaires sans avoir à les ressaisir et en ayant la certitude que ces éléments sont bien traduits dans son logiciel.

A l’heure où le BIM devient une expertise indispensable sur le marché mondial (et bientôt national), le manque de recul et d’encadrement officiel brouillent les critères d’évaluation du degré d’application en agence.

Par conséquent, il est difficile d’estimer la part des agences réellement qualifiées en BIM en France et s’il y a entre elles un véritable écart du degré d’application.

CORPUS: 1) terrain(s) d’étude(s) (concrets ou abstraits), 2) types de données à recueillir et analyser

(textes, discours, témoignages vidéo, pièces graphiques, etc.)

Pour étudier ce phénomène, il semble indispensable de m’immerger dans différentes agences, de maturité variées, afin d’identifier et analyser les pratiques du BIM. Cette analyse doit porter sur des stades d’évolution et a des degrés du projet divers, pour mettre en lumière les modifications des pratiques internes ainsi que la réalité du BIM in situ.

De plus, ces informations recueillies sur le terrain doivent être complétée par des témoignages d’acteurs secondaires du BIM comme par exemple les fournisseurs logiciels, les consultants, les autres corps de métiers impliqués et éventuellement les acteurs politiques.

METHODES PRATIQUES DE RECHERCHE: 1) méthode de recueil de données, 2) méthode de traitement des données (techniques à mettre en œuvre, systèmes expérimentaux en fonction des résultats visés et des hypothèses), 4) méthode de «développement» des résultats.

 – réunir des contacts d’agences intéressantes (pratiquant le BIM, depuis peu, depuis longtemps, de manière totale ou partielle etc)

– immersion dans les agences pour évaluer les pratiques (questionnaire, entretien,…)

pour évaluer  – le changement de fonctionnement interne avant / pendant / après le passage au BIM

– durée et détail de la transition

– investissements matériels, financiers, humains etc

 

– analyse des données, comparaison entre agences et avec chiffres officiels

OBJET SCIENTIFIQUE: 1) la question posée, 2) l’ancrage scientifique d’explicitation de la question, 3) les variables connues (de départ), 4) les variables à mesurer (résultantes), 5) les hypothèses (à valider ou invalider par la recherche).

Je propose donc de m’interroger sur les éventuels changement de fonctionnement pratique liées à l’utilisation du BIM en agences afin de définir si les recommandations officielles sont mises en place ou si la pratique du BIM ne se fait que de manière superficielle.

→ L’utilisation du BIM opère t-elle un changement majeur dans l’élaboration du projet d’architecture en agence en France ?

 

BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE: ce que d’une manière exhaustive vous avez récolté sur le sujet, pour l’instant…

« BIM et maquette numérique pour l’architecture, le bâtiment et la construction«