La toile objet

Recherche formelle

Pour débuter l’exercice, j’ai commencé par une étude paramétrique de la toile d’araignée. Je souhaitais avoir un modèle paramétrique pour travailler avec cet outil pour la suite de l’exercice. Cette étape m’a également permis de comprendre les paramètres qui permettent d’obtenir une forme plus organique et réaliste de la toile d’araignée.

J’ai commencé par cherche des ressources sur les forums grasshopper.  J’ai trouvé un fil de discussion traitant de la question, qui proposait le modèle ci-après.

La principale difficulté de la création d’une toile d’araignée est la présence d’une spirale, qui est générée de façon intuitive par l’araignée, mais qui pose plus de problème pour être dessinée de façon paramétrique. Cette construction permettait de modéliser une spirale grâce à une équation, dont on extrait des points, qu’on relie ensuite grâce à une courbe. L’intersection de cette courbe donnait ensuite des points, à relier entre eux pour obtenir une spirale. Une dernière partie de l’arborescence avait pour but de courber les différents fils pour imiter l’effet de la gravité, mais je n’ai pas retenu cette partie.

On obtenait ainsi l’image suivante:

J’ai alors commencé à faire des modifications sur cette toile initiale

Mais la forme me semblait très peu naturelle, et j’ai retravaillé le modèle grasshopper, pour obtenir un modèle d’apparence plus organique, moins géométrique, prenant d’avantages de données en compte:

premièrement, les points d’accroche de la toile d’araignée n’ont pas tous la même importance. Deux fils sont crées en premier lieu, ce qui donne donc quatre points primaires.

Viennent ensuite d’ajouter des points supplémentaires, qui ajoutent de la stabilité à la toile, mais qui ne donnent pas directement sa forme au cadre. Pour les mettre en place je suis passée par un système de la barycentre, qui permet de créer un point supplémentaire au point d’accroche et ainsi déforme de façon moindre le cadre de la toile.

Je voulais également que la spirale n’emplisse pas toute la toile: en effet dans une toile normale, une fois que l’araignée a rejoint le cadre, elle arrête de tisser la spirale ( les fils supplémentaires sont en fait du aux très nombreux fils qui constituent le cadre, mais que je n’ai pas encore réussi à modéliser )

Zoom sur grasshopper et le module Python utilisé pour gérer les barycentres

vue sur le modèle grasshopper

Exemples de toiles paramétriques, et des différentes variations causées par les barycentres.

Le modèle obtenu avait un aspect bien plus naturel, mais demandait aussi un projet grasshopper plus complexe. Je me suis servie des nouvelles fonctionnalités pour créer un objet qui reflet les aspect de la toile qui me semblaient les plus intéressants:

la toile est une surface, mais aussi un espace. Plus que le côté filaire, c’est cette profondeur que j’ai voulu rendre dans mon objet.

Zoom Grasshopper sur les modules utilisés pour les déplacements des facettes

Création d’un objet

J’ai déplacé les cellules crées par les fils de la toile pour rendre cette espace plus tangible, et aussi reprendre les effets de moirés propre à l’accumulation des structures filaires.

Vision des différents déplacements des facettes

Vue plongeante avec texture