Introduction

 

La Tour Montparnasse est un bâtiment emblématique de Paris situé à la frontière entre le 14ème et le 15ème arrondissement. Aujourd’hui, il a fait l’objet d’un concours public de rénovation et restructuration, afin de répondre à des problématiques urbaines contemporaines, un mode de vie qui a changé, ainsi qu’à une meilleur intégration du bâtiment au sein de son quartier et une nouvellle image de ce bâtiment “vitrine” pour la ville de Paris.

L’une des raisons de son importance est que le bâtiment est le plus haut construit dans les limites actuelles de Paris, et offre ainsi à 210 mètres un panorama imprenable sur la métropole. Il est ainsi très fréquenté par les touristes, en plus d’accueillir un grand nombre de bureaux en son sein. La construction de la Tour fut en corrélation avec celle du centre commercial l’avoisinant, l’un des rares construits au sein de la capitale française.  Cependant, les deux bâtiments s’apparentent aujourd’hui plus comme des monolithes, des sculptures détachées de leur environnement, sans dialogue apparent entre eux. De plus, la place Montparnasse, qui accueille également la Gare Montparnasse, est imbriquée dans un important noeud de circulation automobile aujourd’hui dominant sur les autres flux. En réalité, par sa localisation et l’implantation de la gare, la place est un important hub multimodal qu’il apparaît aujourd’hui important de traité en tant que tel, par un rééquilibrage et une nouvelle approche de la gestion des différents flux.

La première volonté de projet est une réunification de ces deux bâtiments à l’échelle imposante, la tour et le centre commercial, afin d’en faire un ilôt à un échelle encore plus importante et plus adaptée à l’image de la métropole imposante que semble vouloir donner la Mairie de Paris. En tant que bâtiments emblématiques, la lecture et l’image donnée à cet ensemble sont décisives et influent directement en tant que composant dominant du projet du Grand Paris.

 

Une nouvelle image

 

L’imaginaire créé autour de ce projet par l’organisateur du concours est celle d’une Tour plus transparente et plus en phase avec son temps et son environnement. Il s’agira donc d’en extraire les sombres façades aujourd’hui affichées afin de reconfigurer le projet en se basant sur le noyaux de desserte déjà existant. De plus, la présence de la végétation comme une partie intégrante du projet est indispensable, en partie à cause de son ampleur et son échelle urbaine. Néanmoins, l’exercice qui nous concerne se limite à la restructuration de la Tour. La stratégie urbaine sera donc déployée sur toute la parcelle, cependant seulement la tour sera détaillée d’un point de vu architectural. L’imagerie développée autour du bâtiment sera celle d’un organisme urbain modulaire qui se déploit, inspirée par le travail de l’architecte Sou Fujimoto ou encore de l’artiste Kawamata. Son déploiement se basera sur le principe d’une arche dans la continuité de la tour et du centre commercial. Cet arche enjambera la principale galerie de distribution de la parcelle, en connexion avec les deux nouveaux accès principaux repensés pour le projet. Le positionnement de la tour comme un signal dans la ville apparaît comme essentiel également. Elle fera face à la gare Montparnasse, tel un clocher contemporain dont la programmation mixte rythme la journée au grès de son utilisation. Son point culminant, à l’intersection avec l’Avenue du Maine quand on arrive depuis la Porte d’Orléans, a pour objectif de cadrer la perspective urbaine et marquera l’entrée dans un nouveau cercle concentrique historique du développement de l’urbanisme parisien. Le centre commercial, lui, déploira ses relations de plein et vide en reprenant le tissu continu historique parisien établi par haussmann composant pour moitié l’environnement direct du quartier de la Tour. Néanmoins, il sera revisité par le redimensionnement des courettes d’Haussmann afin d’être plus contemporaine à notre époque. Toutefois, la densité établie par Haussmann aura pour but d’être conservée.

 

La stratégie urbaine et interprétation biomimétique

 

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Programmation de la Tour

 

59 étages actuels dont

  • 53 étages de bureaux
  • 59 ème étage : toit-terrasse panoramique ouvert au public
  • 56 ème étage : restaurant panoramique

Les surface au mètre carré occupées par la Tour sont d’un total de 300 000 m2, se répartissant entre : 103 000 m2 de bureaux; 30 000 m2 de commerces ainsi que 30 000 mètres carrés de parking.

Le projet reprend la programmatique envisagée par les gagnants du concours,

  • Serres ( 210 + 18 mètres)
  • Bureaux
  • Commerces
  • Parkings
  • Toit terrasses
  • Restaurant panoramique
  • salle de conférence
  • Co-working
  • Centre sportif

 

= Alterner différents types de programme, et augmenter la mixité programmatique pré-existante, afin de répondre à une dynamique visuelle et structurelle par la trame, et envisagée par la stratégie biomimétique développée.

 

 

 

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PROJET CHARLOTTE

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