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Lion (monument à Claude-Catherine de Clermont-Tonnerre)

Statuette de lion
France, vers 1565
Original en albâtre
Paris, musée du Louvre, n° inventaire RF 1192

Alexandre Lenoir avait recueilli plusieurs figures de femmes priantes, dont les identités ont été confondues pendant leur passage au musée des Monuments français. C’est ainsi que la priante de Charlotte-Catherine de La Trémoïlle a été employée dans un monument à Claude-Catherine de Clermont-Tonnerre, duchesse de Retz (1543-1603) symétrique de celui de Philippe Chabot dans la salle du XVIe siècle. Le lion du gisant de Chabot, un bas-relief de Germain Pilon venant de Saint-Etienne-du-Mont et des colonnes, venant peut-être de Saint-Landry, supportaient une terrasse, où étaient disposés la priante et des groupes d’enfants. La duchesse de Retz était une femme de grande culture, dont l’épitaphe célébrait le haut-fait : lorsque les ambassadeurs de Pologne venus à la cour de Charles IX en 1573 pour porter la couronne de Pologne au futur Henri III s’exprimèrent en latin, elle improvisa pour le roi une réponse dans la même langue.

Lenoir : n° 115 « statue en marbre blanc de Claude-Catherine de Clermont-Tonnerre, épouse du duc de Retz, morte en 1603 ; protectrice des sciences et belles-lettres, qu’elle possédait éminemment, elle remporta sur le chancelier Birague le prix d’un discours, qu’elle fit et prononça en latin. Elle a été sculptée par Prieur, qui l’a représentée à genoux devant un prie-dieu ».