N’ayant jamais utilisé le logiciel 3DS MAX, je commence par tester de façon intuitive différentes fonctions afin de comprendre un peu le logiciel. En même temps je fais une recherche quant à la définition des « systèmes de particules » (pratique même quand les choses nous paraissent plutôt claires/évidentes!). Ainsi, je me dis que je pourrai utiliser cette méthode afin de présenter l’évolution/le changement d’un matériau à travers le temps (érosion d’un mur en terre par exemple).
- Etape 1
Tout d’abord, je crée une surface rectangulaire grâce à l’outil créer/primitive standards/box, en lui donnant une épaisseur. Je me demande si l’épaisseur de cette surface doit être précise et si elle a une influence par rapport à la suite de cet exercice.
- Etape 2
Ensuite, je crée un émetteur de particules, en faisant une rotation de 45° autour de l’axe X.
Grâce au slider de génération des images je m’assure que les particules sont bien générées. (Je me demande s’il y’a une façon plus rapide de changer la fenêtre de présentation, comme le double clic sur rhino par exemple)
- Etape 3
En créant une force – une déformation spatiale, je la relie avec l’émetteur des particules. Grâce au slider de génération j’observe que les particules sont attirées par la gravitée.
Par la suite je crée une autre force, de type UDéflecteur, toujours en le reliant avec le système des particules. En utilisant le paramètre rebond je peux manipuler l’intensité du rebond des particules.
- Etape 4
La dernière étape consiste à paramétrer le système de particules afin d’obtenir des sphères.
En modifiant le type de particules et leur taille j’obtiens, par exemple, des métaballes.
En transformant le système de particules en maillage, j’observe qu’il est différent du système de particules initial, pourtant je ne sais pas quelle en est la raison.
Voici le résultat du fichier emporté en rhino.
Test de différents paramètres
En réalisant cet exercice, je n’ai pas rencontré de difficultés particulières. Ce qui me paraît intéressant c’est la facilité de modification du système de particules, l’aspect paramétrique. En même temps, les paramètres de modification du système que j’ai choisi sont très aléatoires, donc j’ai encore un peu de mal à imaginer cet exercice dans un contexte plus précis, concret, réel. Cette méthode de systèmes de particules, serait-elle pertinente à une échelle urbaine pour montrer, par exemple, la circulation des véhicules dans une ville par rapport aux différentes temporalités de la journée/année ? ou y a-t-il une fonction plus adaptée pour cet exemple ?
1 comment
François Guéna says:
Mar 7, 2022
Bonne appropriation de la technique. Effectivement le contrôle des systèmes de particules pour générer des formes est difficile. En fait il s’agit plutôt de laisser le système produire les formes qu’il serait difficile d’imaginer. On contrôle les forces et on laisse le système proposer une forme. C’est ce qui intéressait les architectes comme Greg Lynn.
La simulation de l’évolution des matériaux dans le temps fait l’objet de nombreux travaux. Une simulation par discrétisation du matériaux en particules soumises à des forces est peut être envisageable. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00355057/document
Pour simuler les déplacements de véhicules ou de personnes on utilise souvent des systèmes multi-agents ou des essaims particulaires. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-03178850/document
Nous aborderons ces techniques dans de prochains cours.